Archive for the Category Ecologie

 
 

12 concerts en Bretagne accoudés au bord du monde le 29 septembre.

CONCERTS A PARTIR DE 19H A LA CHAPELLE ST MICHEL DE BRASPART (st Rivoal 29690)

Pour ce lieu co-organiser par l’Arbre qui Marche avec Alain Le Goff.

Venez nombreux donc à partir de 19h, pour partager se moment militant et culturelle.

Contact Arbre qui Marche : 06 10 39 75 22

TÉLÉCHARGER LE DÉPLIANT COMPLET ACCOUDÉS AU BORD DU MONDE

Télécharger l’affiche du concert de Brasparts

Accoudés au bord du monde !

12 lieux, 12 artistes en Bretagne le 29 septembre 2012

« Accoudés au bord du monde » est un nouvel évènement qui, par l’intervention d’artistes en plusieurs lieux, se propose de sensibiliser le public aux destinées de la planète à une date clef et symbolique, le 29 septembre, à la fois date possible ou proche du jour du dépassement global (Earth Overshoot day) et aussi date de la St Michel, à laquelle les fermiers et métayers payaient leurs fermages après la récolte, ou date traditionnelle d’expiration des baux ruraux, (d’où l’expression à la Saint-Michel, tout le monde déménage).

 

Qu’est-ce que c’est ?

Point de départ par Alain LE GOFF : « Désespéré, en ces  » temps de chien  » qui soufflent sur le monde et sur nos bouts de landes, de m’entendre beugler tous les matins, en écoutant la radio ou en lisant le journal, contre la catastrophe écologique en cours,je me suis dit que ce serait bon pour mon humeur, à défaut d’être efficace, d’essayer de faire quelque chose à l’endroit d’artiste où je suis : mettre en place un acte artistique avec 12 ARTISTES en 12 LIEUX DE BRETAGNE au moment du coucher du soleil pour un chant, une impro, une danse… chaque acte étant transmis sur le net. Ce serait un acte de veille ou de réveil, le soir du 29 septembre, date de la St Michel mais aussi, à quelques jours près, du Global Overshoot Day, jour où nous avons consommé les ressources renouvelables que la planète terre peut nous donner; au-delà nous vivons à crédit ».

Pour qui ?

Pour tout public : individuels, familles, artistes, associations, groupements et curieux : un temps de réflexion, de poésie, de rencontre et d’échange, d’expression artistique partagée « au chevet de la planète ».

Pourquoi ?

À partir et autour de ces interventions artistiques, aligner nos regards sur une planète peut-être pas si infinie que l’on veut bien le croire au quotidien. Faire découvrir, ou redécouvrir, mettre en état de veille ou de réveil ses habitants. Et au-delà, faire évoluer les idées et les pratiques de chacun ? Éveil des consciences … à partir d’une démarche singulière…

Comment ?

Le samedi 29 septembre, 12 artistes de la région vont proposer une performance à l’approche du coucher du soleil

Socle commun sur chaque lieu :

① Un chant, une musique, une danse, un geste …

② Lecture de 3 textes courts (un pour dire le jour du dépassement global / un texte littéraire / le texte de Fred Vargas)

③ Le tout est filmé – caméra ou Iphone selon les moyens – pour être retransmis sur Internet et ultérieurement, un montage global pourra être réalisé pour réunir l’ensemble des « 12 gestes »

(Bien entendu, il y aura un verre à boire sur place et plus si affinité selon les envies de chacun, et de ceux qui organisent sur place « l’Accoudement ».)

Précision :

① « L’Accoudement » n’est pas un concert, mais un acte singulier de présence au monde. Un chant, une veille…

② « L’Accoudement » : « L’acte » peut être donné sans public, mais si des gens sont là, l’artiste et le public se tournent ensemble vers le monde.

③ Chaque « présence » peut raconter aussi une histoire, selon les lieux : celle de notre fragilité, de notre appartenance au monde, de notre dépendance, de notre urgence, de notre risque …

④ Onirique, ludique, ironique, décalé, poétique … on peut aussi s’amuser à inventer un « accoudement » unique et improbable !

Où et quand ?

12 Lieux dans toute la Bretagne (repérage en cours) : Penmarc’h, Pointe du Van, Pointe de Pen Hir, St Michel de Brasparts, Menez Hom, Abbaye St Mathieu, Bréhat, Menez Bre, St Malo, Brocéliande, Erdeven, Ploemeur …

Samedi 29 septembre 2012, à l’approche du coucher du soleil, à partir de 19h !

« Accoudés au bord du monde », c’est qui ?

L’événement est organisé par Alain LE GOFF et la Compagnie Doranavel.

Pour plus d’info : http://accoudes.wordpress.com (site en cours de construction)

L’ONG canadienne Global Footprint Network a déterminé ce qu’elle a appelé le Global Overshoot Day ( G.O.D pour les intimes) ou le jour où nous, humains, avons consommé l’ensemble des ressources renouvelables que l’écosystème Terre peut nous fournir en une année, au- delà nous vivons à crédit ( pour parler comme la banque). D’après leurs calculs on a franchi ligne rouge en 1987 et depuis .chaque année, la date fatale arrive de plus en plus tôt :

en 2000 le 1er novembre
2005 le 20 octobre
2008 le 23 septembre
2010 le  21 aout
2011 le 27 septembre

2012 on ne sait pas encore… mais ça devrait être, vu la récession économique, à peu près vers la même époque

Ça va vite ! A ce rythme – là, il va nous falloir quelques terres pour continuer à vivre comme ça !

Ce jour de G O D  est le  » marqueur  » du mode de vie d’une société mondialisée qui veut croire qu’une croissance infinie et sans contrainte est possible dans un monde dont les ressources sont finies, et dont le seul moteur est le profit immédiat. Les modes de production de nos sociétés, outre les dégâts qu’ils infligent aux gens qui y vivent, transforment la planète de manière sans doute irréversible …et cette date-là risque fort, si on ne bouge pas, de devenir l’évènement central de nos vies et de ceux qui vont venir après nous. On va dans le mur, on le sait mais on y va et cette date du Global Overshoot Day qui remonte le fil du temps en est le signal rouge !

Chacun de nous a sa manière d’aller dans ce monde et d’essayer de le garder un peu vivant mais je me dis que ça fait partie de notre boulot d’artiste de prendre des chemins de traverse .

L’idée serait de poser en quelques lieux  » habités  » de Bretagne — par exemple le Menez Hom, le Mont  St Michel de Brasparts, la Baie des Trépassés, Broceliande ou Le   Cairn de Barnenez etc..– un « acte » artistique. Comme une espèce de  » chant du monde « . Muezzin païen. Hymne solitaire (ou à deux ou trois selon les envies et les lieux)  dans une économie de moyens techniques, à la fois parce que les lieux ne le permettent pas, mais aussi parce que ce n’est pas un concert mais un acte de présence à ce monde qui nous entoure et nous porte. Economie de moyens, bien sûr vu les lieux et l’esprit de l’événement, mais ça n’empêche pas de chercher à chaque fois une présence singulière , ou poétique ou ludique…et d’associer des pratiques . Chant, textes, musique, danse, funambule.

Au moment du soleil couchant. ( il se couche à 19h 49 à Rennes, un peu plus tard au Conquet ) .

Chaque « acte » sera filmé pour pouvoir être diffusé sur internet

Dés que nous avons l’accord des artistes contactés, et une idée de ce qui peut se passer dans chaque endroit (relais), nous pourrons prendre contact avec les medias au niveau régional (presse et télé) .

La date :

           le 29 septembre ( soit 2 jours après le Global Overshoot Day de 2011 ) c’est la St Michel et c’est la date où , dans la société rurale, les fermiers et métayers, payaient après la moisson, leur redevance et où l’on renouvelait les baux. C’est un bon moment pour se poser la question du contrat qui nous lie à la terre qui nous porte. .. c’est aussi le moment de l’équinoxe d’automne et  avant de plonger dans les « mois noirs »  de l’automne, il convient de garder l’espoir d’un peu de lumière. C’est aussi un samedi et ça permet aux gens de venir.


Alain Le Goff

Festival Le Rêve de l'Aborigène les 20, 21 et 22 juillet.

Le site internet ICI

Le festival  » Le Rêve de l’Aborigène «  accueille les musiques traditionnelles des peuples autochtones et leurs instruments: didgeridoo, guimbarde, harmonium, arc à bouche.

http://benjaminguenoun.free.fr/RVO%20PHOTOS/couple_scene%20copie.jpg

Pendant ces 3 jours de découvertes musicales et culturelles, le Rêve vous invite à partager la conscience d´un autre monde possible au travers de conférences, de films, d´animations, de rencontres associatives et humaines.

Cet évènement familial et convivial associe la sérénité d´une fête sans alcool aux valeurs d´une vie en harmonie avec la nature.

Nos actions envers l'environnement

Le Festival l’Arbre qui Marche ne déroge pas à la règle. Par essence, le regroupement de personnes, sur un temps ponctuel, génère un impact négatif sur l’environnement : production de déchets, pollutions liées aux transports, consommation d’eau et d’énergie…


Den ganzen Beitrag lesen…

Toilettes sèches

Les toilettes sèches, aussi appelées toilettes à composttoilettes à litière (sèche) ou TLB (Toilettes à Litière Biomaîtrisée), sont des toilettes qui n’utilisent pas d’eau. Il est donc possible de récupérer les excréments pour en faire du compost ou de la biométhanisation.

Il en existe deux types principaux, celles où les selles et l’urine sont mélangées (la fermentation commence dans le logement) et celles où elles sont séparées (le compostage est initié une fois le bac à crottes sorti).

Dans les pays occidentaux, environ 35 % à 40 % de l’eau potable passe à l’égout, principalement dans les zones urbanisées, lafosse septique étant plus courante dans les zones rurales. L’intérêt des toilettes sèches, outre le fait de de ne pas utiliser d’eau du tout, est aussi de recycler/valoriser des matières qui habituellement sont rejetées à l’égout et nécessitent des opérations d’épuration des eaux usées. Des toilettes sèches d’abord utilisées pour les refuges et zones isolées ont été adaptées pour des festivals regroupant plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, et y ont rencontré de franc succès. Il suffit de prévoir des panneaux explicatifs, l’entretien nécessaire et un peu de surveillance. Elles deviennent ainsi une alternative raisonnable aux toilettes chimiques.

Charte des écofestivals

Sommaire

Pour préserver l’éthique et le sens de ces rencontres conviviales et militantes.

Le mot « écofestival » n’a pas été déposé afin qu’il soit libre d’accés. Chacun peut organiser un écofestival ! Pour cela, alors que les écofestivals se multiplient, il est utile de rappeler les principes fondateurs de ces évènements festifs et alternatifs.

Voici la charte des écofestivals, telle qu’élaborée en 2006, 10 ans après le 1er écofestival, par les fondateurs des premiers et plus importants écofestivals.

Historique

En 1976 , Patrick et Brigitte BARONNET décident de quitter Paris pour vivre leurs aspirations profondes. Ils mettent tout en œuvre pour inventer un nouveau mode de vie, simple, concret, économe et solidaire, qui puisse être crédible et reproductible.

Après avoir vécus sur un seul demi salaire avec leurs 4 enfants, ils ont divisés leurs consommations d’eau, d’électricité et leurs déchets par 6. Afin de diminuer leur empreinte écologique, il ont tenté de se nourrir au mieux sur un potager cultivé en biologie pour satisfaire un régime à tendance végétarienne, afin de diviser par 4 la surface cultivable nécessaire.

La nourriture et la vie saine renforçant les immunités naturelles, ils n’ont eu que très peu recours aux médicaments, les 2 filles étant nées à la maison. Après 25 ans d’expérimentations dans tous les domaines de la vie quotidienne, seuls au début puis progressivement compris et aidés de personnes compétentes, ils sont depuis 25 ans autonomes en eau, depuis 10 ans autonomes en électricité et en épuration tout en vivant sur un seul demi salaire à personnes

En 1997, ils décident de consacrer 2 jours pour informer le grand public qu’il est crédible et nécessaire de changer nos comportements sans rien perdre en qualité de vie et proposent à la société civile de créer les conditions d’une reproductibilité intelligente en tenant compte de la diversité des situations, mais sans jamais perdre les principes fondamentaux : simple, concret, économe et solidaire.

Ce jour-là, 5000 personnes visitent le site avec étonnement et intérêt et montrent à l’évidence que, comme le préciseront les médias, cette expérience, loin d’être un retour en arrière, présentent des solutions d’avenir. Le premier Ecofestival est né.

Un Ecofestival, c’est quoi ?

C’est l’organisation d’une rencontre joyeuse, conviviale, musicale, festive mais aussi studieuse, entre d’une part, les exposants qui proposent et expliquent leurs expériences, leurs services, leurs matériels ou leur art ,et, d’autre part les visiteurs qui cherchent à changer leur comportement et leur mode de vie à travers des solutions simples, concrètes,économes et solidaires en harmonie avec les équilibres naturels grâce auxquels nous vivons.

C’est un moment et un lieu pédagogique, de réflexion et d’éducation active à l’écocitoyenneté dont le but premier est de construire avec lucidité une organisation de vie et d’échanges dans le plus grand respect des lois naturelles, l’homme étant par sa nature même, un des élément d’une cohérence universelle.

Cette vision globale s’illustre par la diversité des thèmes abordés : alimentation, agriculture et jardinage, santé, écoconstruction, énergies alternatives, gestion de l’eau, éducation et pédagogie, écocitoyenneté, vie associative, artistique et culturelle, etc.

Les principes fondamentaux :

L’adoption des toilettes à litières pour tous et le compostage des matières fécales sont le symbole et la réalité de l’appartenance de l’humain à l’humus, cette couche de terre vivante qui nous permet de vivre dans cette biosphère. Elles doivent être gérées avec la plus grande attention pour mettre en évidence le bien fondé écologique, sanitaire et économique de leurs principes afin qu’ils s’étendent auprès du grand public.

L’alimentation biologique n’est pas uniquement l’élément essentiel de la santé humaine mais aussi celui de la santé de la Terre. C’est le refus catégorique de la banalisation d’une agriculture et d’une alimentation qui a remplacé la science de l’humus et de la vie par des produits de synthèse élaborés au mépris d’une vision globale de notre écosystème.

Une faible consommation énergétique, si possible produite par des énergies renouvelables, doit assurer le bon déroulement de cette rencontre

  • où la musique vivante peut remplacer avantageusement les sonorisations à forte demande en électricité et décibels,
  • où les vitrines réfrigérées réduites au minimum exposent en majorité des produits locaux à faible écobilan, provenant d’artisans et de fournisseurs locaux issus de circuits courts et dont la viande, grosse consommatrice d’énergie, d’eau, de protéines végétales, de surface de terre n’en représente qu’une faible proportion.

Un espace agréable où la beauté, la propreté ( moindre déchets ) et les lieux de silence nous invitent au respect et à l’écoute des autres pour des échanges fructueux, tout en procurant un bien être qui réconcilie l’homme avec lui-même et ceux qu’il rencontre.

Une sélection critique et judicieuse, tant des exposants que des intervenants afin que les Ecofestivals se différencient clairement des foires ou salons habituels, de part la qualité pédagogique, l’investissement personnel, la justesse des prix pratiqués et la pensée globale qui animent les acteurs de cette rencontre.

Ce qui signifie par exemple, que le choix des intervenants et des exposants privilégie ceux qui agissent sur les causes des désordres écologiques et sociaux en proposant des solutions simples, concrètes, économes et solidaires, plutôt que ceux qui, agissant sur les conséquences exposent des remèdes à court terme.

Une attitude de prudence à l’égard des subventions et de tout soutien qui pourraient altérer l’autonomie des orientations fondamentales de l’Ecofestival … ce qui implique une gestion rigoureuse des charges afin de proposer des prix d’entrée abordables sans pour autant être gratuits.

Une équipe de bénévoles, informée et disponible, équipe d’autant plus respectée, aidée et  » choyée » que sans eux, cette espace créateur ne pourrait avoir lieu.

Au delà de ces principes, toute liberté est acquise au service des audaces et innovations en tout genre en souhaitant que les Ecofestivals gardent leur originalité et génèrent chez tous des élans de créativité. Nous invitons les nouveaux Ecofestivals à entrer en contact avec nous ou avec un Ecofestival déjà existant afin d’obtenir soutien et encouragements et de maintenir les exigences de qualité.

Fait à Moisdon la rivière le 20 mai 2006

Les Signataires

Ecocentre : Heol, La Maison Autonome, Route de Louisfert 44520 MOISDON LA RIVIERE tel : 02 40 07 63 68 heol@waika9.com site : heol.org

Ecocentre du Périgord Froidefon 24 450 ST PIERRE DE FRUGIE tel : 05 53 52 50 07 info@ecocentre.org site ecocentre.org

Ecodomaine des Gilats Les Gillats 89130 TOUCY 03 86 44 20 62 gilats@ecodomaine.org site ecodomaine.org WERCKMANN Albert 03160 BOURBON LARCHAMBAULT