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Festival Le Rêve de l'Aborigène les 20, 21 et 22 juillet.
Le festival » Le Rêve de l’Aborigène « accueille les musiques traditionnelles des peuples autochtones et leurs instruments: didgeridoo, guimbarde, harmonium, arc à bouche.
Pendant ces 3 jours de découvertes musicales et culturelles, le Rêve vous invite à partager la conscience d´un autre monde possible au travers de conférences, de films, d´animations, de rencontres associatives et humaines.
Cet évènement familial et convivial associe la sérénité d´une fête sans alcool aux valeurs d´une vie en harmonie avec la nature.
Articles de presse 2008
(Parution Ouest-France août 2008)
«Terre d’harmonies » se tient à Saint-André-des-Eaux à partir de ce soir et jusqu’à dimanche. Un festival qui veut aller au bout d’une démarche écolo.
Organisé par un collectif de quatre associations bretonnes, « Terre d’harmonies » se pose pour sa première édition dans les champs de Saint-André-des-Eaux. L’équipe organisatrice explique des choix peu communs.
Musique ethnique. Au programme des trois soirées de concert, des artistes qu’on ne rencontre pas souvent dans les autres festivals. À ne pas manquer : la musique arabo-andalouse de Tariqa le dimanche, ou encore les huit artistes de « Gitans Dhoad », et leur musique traditionnelle du Rajasthan, le samedi. On trouve aussi beaucoup de joueurs de didgeridoo. Chaque soir, quatre groupes sont programmés.
Un festival sans alcool. « Nous avons déjà participé à des festivals sans alcool, ça fonctionne très bien. Et c’est aussi une façon de marquer le coup par rapport à l’histoire de certains peuples, où l’arrivée de l’alcool a été destructrice », explique Marie-Louena Brondel, membre de l’organisation. Pas trop peur de faire fuir le public ? « Certains se retrouveront dans ce choix, d’autres non. Nous, nous souhaitons avoir des gens pleinement présents ». À défaut d’alcool, c’est de la qualité et de l’originalité qu’on trouvera dans les boissons servies : jus issus de l’agriculture bio ou du commerce équitable, thés composés à partir de plantes fraîches…
Restauration végétarienne. « On ne veut pas faire de prosélytisme, on veut juste montrer aux gens que manger végétarien, ça peut être appétissant et équilibré, raconte encore Marie-Louena Brondel. Ne pas manger de viande, sur deux ou trois jours, ce n’est pas trop contraignant ». Les organisateurs se sont également fournis chez les producteurs locaux, pour le lait et les oeufs par exemple.
Des toilettes sèches. Des copeaux de bois en guise de réceptacle : les toilettes sèches n’utilisent pas d’eau, et permettent de produire du compost, qui sera redonné à un agriculteur du coin. « Là encore, l’idée est que, le temps du festival, les gens puissent découvrir ce que ça peut être », rapporte Manu, une autre membre de l’organisation.
Électricité écolo. Une partie des besoins en électricité sera couverte par un groupe électrogène qui fonctionne à l’huile, ainsi que par une éolienne et un panneau solaire.
Un festival d’initiés ? « C’est vrai qu’on peut faire venir des gens de loin, car il y a peu de festival de ce genre, et qu’on fonctionne beaucoup en réseau, reconnaît Marie-Louena Brondel. Mais on s’adresse à un public le plus large possible ».
Elodie AUFFRAY.
Nos actions envers l'environnement
Le Festival l’Arbre qui Marche ne déroge pas à la règle. Par essence, le regroupement de personnes, sur un temps ponctuel, génère un impact négatif sur l’environnement : production de déchets, pollutions liées aux transports, consommation d’eau et d’énergie…
Toilettes sèches
Les toilettes sèches, aussi appelées toilettes à compost, toilettes à litière (sèche) ou TLB (Toilettes à Litière Biomaîtrisée), sont des toilettes qui n’utilisent pas d’eau. Il est donc possible de récupérer les excréments pour en faire du compost ou de la biométhanisation.
Il en existe deux types principaux, celles où les selles et l’urine sont mélangées (la fermentation commence dans le logement) et celles où elles sont séparées (le compostage est initié une fois le bac à crottes sorti).
Dans les pays occidentaux, environ 35 % à 40 % de l’eau potable passe à l’égout, principalement dans les zones urbanisées, lafosse septique étant plus courante dans les zones rurales. L’intérêt des toilettes sèches, outre le fait de de ne pas utiliser d’eau du tout, est aussi de recycler/valoriser des matières qui habituellement sont rejetées à l’égout et nécessitent des opérations d’épuration des eaux usées. Des toilettes sèches d’abord utilisées pour les refuges et zones isolées ont été adaptées pour des festivals regroupant plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, et y ont rencontré de franc succès. Il suffit de prévoir des panneaux explicatifs, l’entretien nécessaire et un peu de surveillance. Elles deviennent ainsi une alternative raisonnable aux toilettes chimiques.