Articles de presse 2008

(Parution Ouest-France août 2008)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Terre d’harmonies » se tient à Saint-André-des-Eaux à partir de ce soir et jusqu’à dimanche. Un festival qui veut aller au bout d’une démarche écolo.

Organisé par un collectif de quatre associations bretonnes, « Terre d’harmonies » se pose pour sa première édition dans les champs de Saint-André-des-Eaux. L’équipe organisatrice explique des choix peu communs.

Musique ethnique. Au programme des trois soirées de concert, des artistes qu’on ne rencontre pas souvent dans les autres festivals. À ne pas manquer : la musique arabo-andalouse de Tariqa le dimanche, ou encore les huit artistes de « Gitans Dhoad », et leur musique traditionnelle du Rajasthan, le samedi. On trouve aussi beaucoup de joueurs de didgeridoo. Chaque soir, quatre groupes sont programmés.

Un festival sans alcool. « Nous avons déjà participé à des festivals sans alcool, ça fonctionne très bien. Et c’est aussi une façon de marquer le coup par rapport à l’histoire de certains peuples, où l’arrivée de l’alcool a été destructrice », explique Marie-Louena Brondel, membre de l’organisation. Pas trop peur de faire fuir le public ? « Certains se retrouveront dans ce choix, d’autres non. Nous, nous souhaitons avoir des gens pleinement présents ». À défaut d’alcool, c’est de la qualité et de l’originalité qu’on trouvera dans les boissons servies : jus issus de l’agriculture bio ou du commerce équitable, thés composés à partir de plantes fraîches…

Restauration végétarienne. « On ne veut pas faire de prosélytisme, on veut juste montrer aux gens que manger végétarien, ça peut être appétissant et équilibré, raconte encore Marie-Louena Brondel. Ne pas manger de viande, sur deux ou trois jours, ce n’est pas trop contraignant ». Les organisateurs se sont également fournis chez les producteurs locaux, pour le lait et les oeufs par exemple.

Des toilettes sèches. Des copeaux de bois en guise de réceptacle : les toilettes sèches n’utilisent pas d’eau, et permettent de produire du compost, qui sera redonné à un agriculteur du coin. « Là encore, l’idée est que, le temps du festival, les gens puissent découvrir ce que ça peut être », rapporte Manu, une autre membre de l’organisation.

Électricité écolo. Une partie des besoins en électricité sera couverte par un groupe électrogène qui fonctionne à l’huile, ainsi que par une éolienne et un panneau solaire.

Un festival d’initiés ? « C’est vrai qu’on peut faire venir des gens de loin, car il y a peu de festival de ce genre, et qu’on fonctionne beaucoup en réseau, reconnaît Marie-Louena Brondel. Mais on s’adresse à un public le plus large possible ».

Elodie AUFFRAY.

Règlement intérieur de l'association

Règlement intérieur

Association « l’Arbre qui Marche »

Le présent règlement intérieur ainsi que les statuts concernent quiconque adhère à l’association et/ou contracte avec elle. Leur non-respect entraînera la perte de la qualité de membre et/ou de contractant.

Adhésions et Cotisations

Pour être membre de l’association il faut adhérer au présent règlement ainsi qu’aux statuts en remplissant et en signant le bulletin d’adhésion.

Pour être membre il faut s’acquitter de la cotisation dont le montant est fixé par l’assemblée générale à prix libre. La cotisation est annuelle de septembre à août. Elle doit être renouvelée chaque année.
Le C.A. pourra refuser des adhésions. L’association s’interdit toute discrimination, veille au respect de ce principe et garantit la liberté de conscience pour chacun de ses membres.
Les mineurs peuvent adhérer à l’association sous reserve d’une autorisation écrite de leurs parents ou tuteurs legaux. Il sont membres à part entière de l’association.

Donations

Toute personne physique ou morale peut librement, de manière anonyme ou non, effectuer une donation matérielle ou monétaire à l’association. Cette donation est désintéressée et ne donne lieu à aucun engagement envers l’association.

Siège Social :

L’Arbre Qui Marche

Le Bourg – Mairie de Botmeur

29690 Botmeur

Règlement concernant les organisateurs

Responsabilité individuelle et respect du travail collectif.

La présence aux réunions, assemblées générales ordinaires ou extraordinaires, groupes de travail et ateliers de préparation du materiel est nécessaire au bon fonctionnement de l’association.

L’absence à deux réunions consécutives peut entraîner, conformément à l’article 9 des statuts de l’association et de 14 l’article du code régissant les associations, d’une décision du C.A., d’une perte de la qualité de membre.

L’organisation de chaque pôle doit être tenue au clair avec comme support principal le « Tableau de bord ».

Les membres du C.A., élus à l’année ont tout pouvoir de décisions concernant tous les domaines de l’association.

Qualités des membres

L’association se compose de :

Membres actifs : sont considérés comme tels ceux qui s’engagent à élaborer et organiser le festival ou tout autre évènement visant à atteindre les objectifs de l’association. Les membres actifs ont le droit de vote.

Membres sympathisants : sont considérés comme tels ceux qui adhèrent aux présents statuts, qui participent directement au fonctionnement de l’association, sur une action complète, dans le but cité à l’article 2. Les membres sympatisants ont le droit de vote.

Membres occasionnels : non-adhérents, ils peuvent assister aux assemblées générales mais n’ont pas le droit de vote.

Objectifs

Réunir des réseaux: associatifs, d’amis, de pationner

Réduire notre impact environnemental au maximum;

Promouvoir des produits locaux bio et végétarien

Proposer un mode de vie alternatif

Faire découvrir des cultures et des musiques en lien avec les traditions, peu représentées médiatiquement.

Moyens

Organiser l’éco-festival l’Arbre Qui Marche;

Organiser des stages, ateliers, cours de musicaux, danse, artisanat…

Soutenir des actions de plantations d’arbres;

Une SCI l’Arbre Qui Marche pour acquérir le lieu de l’association.

Toilettes sèches

Les toilettes sèches, aussi appelées toilettes à composttoilettes à litière (sèche) ou TLB (Toilettes à Litière Biomaîtrisée), sont des toilettes qui n’utilisent pas d’eau. Il est donc possible de récupérer les excréments pour en faire du compost ou de la biométhanisation.

Il en existe deux types principaux, celles où les selles et l’urine sont mélangées (la fermentation commence dans le logement) et celles où elles sont séparées (le compostage est initié une fois le bac à crottes sorti).

Dans les pays occidentaux, environ 35 % à 40 % de l’eau potable passe à l’égout, principalement dans les zones urbanisées, lafosse septique étant plus courante dans les zones rurales. L’intérêt des toilettes sèches, outre le fait de de ne pas utiliser d’eau du tout, est aussi de recycler/valoriser des matières qui habituellement sont rejetées à l’égout et nécessitent des opérations d’épuration des eaux usées. Des toilettes sèches d’abord utilisées pour les refuges et zones isolées ont été adaptées pour des festivals regroupant plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, et y ont rencontré de franc succès. Il suffit de prévoir des panneaux explicatifs, l’entretien nécessaire et un peu de surveillance. Elles deviennent ainsi une alternative raisonnable aux toilettes chimiques.