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Un festival sans alcool, oui c’est possible

Sur la route des festivals

Un blog de la rédaction – Le Monde

Rassemblement musical et écologique se déroulant cette année dans le parc d’un château du Maine-et-Loire, l’Arbre qui marche a fait de la sobriété une priorité.LE MONDE | 19.08.2017 à 11h24 • Mis à jour le 20.08.2017 à 18h36 |Par Frédéric Potet (Saint-Martin-du-Bois (Maine-et-Loire), envoyé spécial)

L’alcool n’est pas une fatalité sur les festivals qui fleurissent chaque été dans l’Hexagone. Organiser un grand rassemblement artistique sans bière locale ni vin de pays – les deux boissons phares sur ce genre d’événement – est possible. L’Arbre qui marche en est la démonstration. Cet éco-festival musical revendique même haut et fort sa sobriété sur ses affiches.Sa septième édition se déroule jusqu’à dimanche dans le parc arboré d’un château privé de la commune de Saint-Martin-du-Bois (Maine-et-Loire) : à la buvette, on peut commander des jus de fruit bio, des tisanes, des sirops, du tchaï (lait végétal infusé au thé noir), du bissap (infusion d’hibiscus), mais de boissons alcoolisées point. A l’entrée, les agents de sécurité veillent à ce qu’aucune bouteille prohibée ne pénètre sur le site.

Au comptoir de la buvette du festival.

L’Arbre qui marche n’est pas la première manifestation à adopter cette politique. L’association est une émanation d’un autre festival, le Rêve de l’Aborigène, qui se tient depuis dix-sept ans à Airvault (Deux-Sèvres), et dont la vocation est de promouvoir la culture des peuples autochtones d’Australie. Las de voir les musiciens qu’ils invitaient monter sur scène dans un état éthylique avancé – l’alcoolisme a commis des ravages dramatiques chez les aborigènes – ses organisateurs ont imposé une abstinence progressive (seulement lors des repas du soir), puis totale, sur leur manifestation. Né en 2007 dans l’ouest de la France, l’Arbre qui marche a décidé d’adopter la même démarche dès sa première édition.

Beaucoup d’enfants sont présents sur le festival.

Située à contre-courant des usages de consommation qui existent sur la très grande majorité des festivals, notamment musicaux, l’initiative est assumée à plusieurs titres par ses instigateurs. « Supprimer l’alcool permet de créer une atmosphère plus sereine et plus conviviale. Cela amène aussi un public plus familial, avec beaucoup d’enfants. C’est aussi plus simple en matière de sécurité : nos équipes de service d’ordre et de secouristes ont d’ailleurs tendance à s’ennuyer pendant le week-end », explique Corentin Tropée, le président de l’Arbre qui marche.

Concert improvisé entre deux musiciens qui ne se connaissaient pas.

La mesure a toutefois sa contrepartie : elle prive la comptabilité de revenus non négligeables Là où certains festivals dégagent jusqu’à 50 % de leurs revenus de la vente de boissons et de sandwiches, la buvette de l’Arbre qui marche ne rapporte que 10 %. « C’est le prix à payer », admet Corentin Tropée, un boulanger-paysan âgé de 30 ans. Le manque à gagner est d’autant plus criant que l’association ne touche aucune subvention locale pour avoir changé de lieu d’implantation à plusieurs reprises depuis sa création : Saint-André-des-Eaux (Côte- d’Armor), Botmeur (Finistère), Vergonnes (Maine-et-Loire) – un nomadisme dû en partie au propre déménagement de ses membres.

Atelier de danse africaine.

L’absence d’alcool n’est pas la seule singularité de cet événement dont le credo est de placer le festivalier au centre de la programmation. Celui-ci est d’ailleurs appelé « festacteur » afin de souligner son implication. Des dizaines d’ateliers lui sont proposés : yoga du rire, méditation collective, danse « du lâcher prise », jonglage, découverte des plantes sauvages, massage énergétique du crâne… Chaque visiteur peut aussi proposer lui-même une formation « spontanée » qui se déroulera dans l’une des yourtes ou des tentes installées sur le site.Des conférenciers vont, eux, parler de permaculture et de « synergie dans les relations humaines ». Une cuisine autogérée permet de faire réchauffer son frichti (végétarien, de préférence). Un camion équipé de panneaux solaires recharge les téléphones portables.

Le camion à panneaux solaires, pour recharger les téléphones portables.

Une mini-scène ouverte, enfin, est mise à disposition des festivaliers qui souhaiteraient pousser la chansonnette ou faire une démonstration de didgeridoo, ce long instrument à vent qui est un peu le symbole, avec la guimbarde, de l’Arbre qui marche. « C’est aussi cela qu’offre l’absence d’alcool sur le site : le public est plus disponible, plus attentif. Il profite mieux de ce qui lui est proposé en étant sobre », argumente Corentin Tropée.La programmation artistique s’inscrit dans cette démarche. « Les groupes de musique traditionnelle et de musique du monde qui se produisent sur les deux scènes vont proposer des répertoires plutôt calmes, à l’image de l’état d’esprit qui règne sur le site », précise Christalen Fieu, le coordinateur du festival. Deux formations mongoles spécialisées dans le chant diphonique sont notamment à l’affiche cette année.

Les frères mongols Argusan.

A l’instar de l’alcool, les instruments électriques et électroniques sont prohibés sur scène. « Nous demandons aux artistes de s’adapter à notre esthétique en remplaçant par exemple une guitare électrique par une guitare acoustique », indique Christalen Fieu.Les festivaliers, enfin, sont invités à mettre la main à la pâte sur le plan artistique. Plusieurs œuvres collectives seront réalisées pendant le week-end avec la contribution du public : une fresque peinte, des pierres gravées, un « mandala en land-art », ainsi qu’un totem en bois de quatre mètres de haut que les organisateurs espèrent planter durablement, à la fin du festival, dans le parc du château, avec l’assentiment des propriétaires.

Taille du futur totem.

Par Frédéric Potet pour « le Monde »

Concert en plus, dimanche à l’Arbre « Khan Bogd », Merci au Rêve de l’Aborigène !

Chers tous,

Cette année fort du partenariat avec le Rêve de l’Aborigène, nous avons l’honneur de recevoir un groupe qui nous vient de Mongolie : les Khan Bogd.
Notre partenariat s’étend également aux artistes internationaux de didgeridoo, de chant diphonique et de guimbarde, afin de promouvoir la pratique de ses instruments et les cultures traditionnelles.

Grâce à la solidarité du Rêve de l’Aborigène qui a offert les frais du voyage et une partie du cachet, nous pouvons nous aussi accueillir Khan Bogd.
C’est un groupe de musique traditionnelle mongole avec des instruments typiques et des voix sublimes (chant diphonique), qui a offert en plus du concert sur la grande scène une soirée acoustique au Rêve, pour les bénéloves et les orgas, inutile de vous dire que l’enchantement et l’émotion étaient au rendez-vous.

Un grand merci à ces personnes généreuses que nous recevons avec un grand plaisir sur la grande scène le dimanche 20 août, nous leur souhaitons bonne chance et bon séjour en France.

photo khan bogd

Retrouvez les horaires de passage du groupe par ICI.

 

 

Ouverture de la billetterie du festival

Maintenant que le nouveau lieu du festival est officialisé, la billetterie de l’Arbre peut enfin ouvrir sa billetterie le vendredi 10 mars à !

Venez donc réserver vos Pass ici et profiter du tarif promotionnel des premières ventes de Pass 3 jours ! ( 50 places disponible à 30.99 €)

Après épuisement des places promotionnelles, un tarif réduit sera disponible. )

Un tarif public spécifique, réservé aux personnes en situation de handicap, est également disponible. Il est destiné à ceux qui détiennent un justificatif en cours de validité, et donne droit à un accès gratuit au festival pour l’accompagnant. Après réservation d’un pass public spécifique en ligne, l’équipe du “pôle handi” vous contactera afin d’anticiper au mieux vos besoins particuliers.

Festival l’Arbre qui Marche 2017

Nous sommes très heureux de vous annoncer les dates et le nouveau lieu du festival pour la prochaine édition de l’Arbre qui Marche !!

Il se déroulera du 18 au 20 août 2017, de nouveau dans le Maine et Loire (49) .

Mais sur un nouveau site !!

A une vingtaine de km de Vergonnes, direction Angers, sur la commune de St-Martin-du-Bois.

Nous sommes accueillis par le domaine de Danne, avec son parc naturel, et son château classé monument historique !!

C’est donc un nouveau défi que se lance l’association, pour vous offrir un évènement unique et hors des sentiers battus.

Voici un petit aperçu du site naturel qui nous attend :

Terrain-festival-prairie

Terrain-festival-2017

Nous souhaitons vous y voir nombreux et de tous horizons les 18, 19 et 20 août 2017 pour une nouvelle édition du festival haute en couleurs et en émotions !

 

L’équipe de l’association l’Arbre qui Marche

Compte rendu d’une fourniture d’énergie par SolisION, pour le festival « L’Arbre qui Marche » 2016

 

Cliquez ici : Bilan énergie 2016 festival l’Arbre qui Marche